Pour la visite de l’exposition « Cathares ». Toulouse dans la croisade, nous vous conseillons vivement de prendre votre billet en ligne afin d’éviter l’attente en caisse.
Le musée sera fermé au public le mercredi 1er mai. Il sera par contre ouvert le mercredi 8 et le jeudi 9 mai, aux horaires habituels.
Le rempart romain
Protéger et servir
La ville romaine de Toulouse était délimitée par une enceinte de 3 km, sur la rive droite de la Garonne. Ce mur fortifié entourait 90 hectares d’espace urbain. Il devait mesurer 8 mètres de haut. Il existait aussi une cinquantaine de tours, ce qui est plutôt pratique pour gagner aux échecs.
Daté entre 30 et 40 de notre ère, sous le règne de Tibère (successeur d’Auguste), sa construction avait certainement été autorisée par le premier empereur romain, ledit Auguste.
Lors de travaux urbains dans le quartier Saint-Pierre, entre 1988 et 1990, une portion du rempart a été dégagée, fouillée et étudiée. Le musée Saint-Raymond conserve, dans deux caves protégées, des vestiges de ce monument.
La tour Larrey, place de Bologne
Dans une cave située place de Bologne, les vestiges d’une tour et d’une courtine, c’est-à-dire un mur reliant deux tours, sont encore visibles.
Ils permettent de comprendre la technique de construction du soubassement de ce monument, bâti à l’aide de moellons de calcaire, de galets de Garonne et de mortier de chaux.
Le bâtiment du Conservatoire de musique est construit sur ces vestiges, illustrant parfaitement la solidité de l’ingénierie romaine.
Les restes de la tour place Saint-Pierre
Une deuxième tour est visible depuis l’espace public dans son élévation en briques.
Mais la façade intérieure (photo ci-contre) de cette tour et ses niveaux de fondation ne sont visibles que depuis une petite cave accessible pour les petits chanceux qui ont réservé leur visite.
On peut y voir tous les éléments de l’enceinte : les fondations, le soubassement et même plus de 6 m du mur encore debout et la courtine qui file vers la tour Larrey.
Et pour ceux qui n’ont pas encore réservé leur place à la visite, retrouvez une évocation en 3D de la Toulouse antique et de ses monuments aujourd’hui disparus grâce à cette vidéo !